Maurice Masse fumait tôt matin une cigarette avant de prendre le travail dans ses champs quand il entendit un sifflement. Il vit alors un appareil en forme d'oeuf posé dans son champ de lavandin et s'en rapprocha jusqu'à 6 m. Devant l'appareil deux personnages semblaient examiner la lavande. Ils mesuraient environ 1,20 m et étaient vêtus d'une combinaison gris-vert d'une seule pièce. Leur tête était trois fois plus grosse qu'une tête humaine, comportait des yeux normaux, mais une simple ouverture à l'endroit de la bouche. Ils ne portaient pas de casque. Les mains étaient petites, bien proportionnées. L'un d'eux sortit un tube d'une gaine de sa ceinture et la pointa en direction de Masse. Il fut ainsi complètement immobilisé. Pendant 1 minute les créatures lui tournaient autour et une sorte de gargouillis sortait de leur gorge, leur bouche ne remuait toutefois pas. Ensuite les êtres regagnaient l'engin, la porte se referma en coulissant, et Masse les vit alors dans la coupole. L'engin dégagea du sol son pivot central, s'éleva lentement, ses six pieds minces se mirent à tourner de plus en plus vite et il partit en oblique. Au bout de 50 m il disparut brutalement d'un seul coup. Au bout de 20 minutes Masse retrouva graduellement sa mobilité pour rentrer chez lui.
Source : [1]
[D'où ont été extraites ces informations ?]
Maurice Masse, cultivateur de lavande de 41 ans réputé pour son sérieux, vit avec sa femme et ses 2 enfants sur le plateau de Valensole (Alpes de Haute-Provence).
Depuis une semaine, lui et son père travaillent quotidiennement dans leur champ et remarquent chaque matin, des dégâts causés aux lavandins, comme si quelqu'un avait pris, chaque nuit, des échantillons de ces plantes. Les plants ne sont pas arrachés, mais des pousses sont coupées ou plutôt cassées et emportées.
Au petit matin du 1er juillet 1965, Masse quitte son domicile vers 5 h. Il arrive dans son champ situé à 1600 m de sa maison.
A 5 h 45 [non pas 5h ?], s'apprêtant à démarrer son tracteur qui stationne derrière un clapier (tas de pierrailles de 2 m de haut), Masse entend un bruit comme un sifflement qui remplissait toute la campagne. De là où il se trouve, il ne peut en localiser l'origine mais, pensantà un hélicoptère militaire, se dirige vers l'origine du bruit.
Sortant de derrière le clapier, il constate effectivement qu'un engin est posé dans son champ au milieu de ses buissons de lavande, à 90 m. Cependant sa forme rappelle plutôt celle d'un ballon de rugby.
Masse s'approche en longeant une vigne située le long de son terrain, marchant parmi les rochers tout en observant la "machine". L'objet, du volume d'une Renault Dauphine (de 3 à 3,50 m de large, pour environ 2,50 m de hauteur) et de couleur neutre et mate. Il possède une coupole supérieure transparente, et 6 pieds montés sur un pivot central s'enfonçant dans le sol, le faisant penser à une énorme araignée.
Je me trouvais le 1er Juillet 1965 vers 5 h 30 du matin, comme j'en ai l'habitude, dans mon champ de lavande un peu au Nord de Valensole près de la route d'Oraison. Je n'avais pas encore mis en marche mon tracteur, arrêté derrière un clapier (tas de pierrailles de 2 m de haut environ). J'allais le faire et j'allumais une cigarette quand j'entendis un sifflement dont je ne localisais pas l'origine.
Masse contourne le clapier avec précaution, pensant prendre des gens la main dans le sac. Mais c'est un tout autre spectacle qui l'attend :
Je sortis alors derrière le clapier qui me dissimulait et vis à 90 m de moi environ un engin de forme bizarre qui s'était posé dans mon champ. J'avais d'abord pensé à un hélicoptère, mais je me suis rendu compte que ce ne pouvais en être un. J'avais trop l'habitude de ces machines de l'armée qui, en difficulté ou non, atterrissent souvent sur mon champ ou à côté. Je ne manque pas, chaque fois, d'aller m'entretenir avec les pilotes lesquels, bien souvent, sont des chasseurs comme moi. Mais cet engin ressemblant à un gros ballon de rugby, gros comme une Dauphine, surmonté d'une coupole, reposant sur 6 béquilles, qu'est-ce que ça pouvait être ? Peut-être, pensais-je, un engin expérimental ?
Mais l'objet n'est pas seul. 2 petits humanoïdes se trouvent à ses pieds, accroupis :
Je m'avance néanmoins d'un pas tranquille, rien dans les mains, à travers les jeunes plants de lavande qui couvrent mon champ. Et j'apperçois tout près de l'engin 2 petits êtres ayant apparence humaine, penchés sur un pied de lavande.
Un lui tourne le dos, l'autre lui fait face.
Sans trop d'inquiétude, je m'approche avec l'intention d'entrer en contact avec eux. J'arrive ainsi à 5 ou 6 m des étranges visiteurs, mais ceux-ci m'aperçoivent, se redressent et l'un d'eux braque aussitôt sur moi une sorte de tube, ou de "pistolet". Je suis alors instatanément figé sur place au point de ne pouvoir faire un seul mouvement.
Lorsque je suis arrivé à 7 m d'eux, celui qui était tourné dans ma direction m'a alors aperçu. Il a dû faire un signe à l'autre, tous 2 se sont redressés, celui qui avait le dos tourné a fait volte-face et a pointé un tube dans ma direction qu'il prit dans un étui sur son côté droit; à ce moment-là, j'ai été totalement immobilisé. Je ne ressentais rien, je n'étais pas engourdi ni contracté mais je ne pouvais pas faire un seul geste. J'ai très bien distingué que celui qui m'avait paralysé remettait de la main droite, dans l'étui qu'il portait à gauche, ce fameux tube.
Ces 2 êtres sont ensuite restés quelques mn discuter en me regardant la plupart du temps. J'ai remarqué que leurs yeux bougeaient et j'entendis une sorte de gargouillement provenant certainement de leur gorge. Ils n'avaient presque pas de cou tant leur tête était rentrée dans les épaules. Ils semblaient se moquer de moi, pourtant leurs regards n'étaient pas méchants, tout au contraire.
Au bout de 4 à 5 mn, ils retournèrent, avec une agilité surprenante, dans leur appareil en s'aidant de la main droite, puis de la main gauche. Une fois montés à bord, une porte à glissière se referma d'une façon qui m'a semblé automatique, de bas en haut, de la même manière qu'une porte de meuble.
Je les ai distingués derrière le dôme, j'ai entendu un bruit sourd qui a duré 2 à 3 s, tandis que leur appareil se soulevait de 10 cm à 1 m. Le tube qui se trouvait sous l'appareil est sorti de terre et les 6 pieds se sont mis à tourner. Il n'y a eu ni fumée, ni poussière soulevée par cet engin. Les 6 pattes tournaient dans le sens des aiguilles d'une montre.
Tandis que les visiteurs me faisaient face, l'appareil est parti en arrière, dans la direction opposée à leur orientation. Il s'est élevé en oblique plus vite qu'un avion à réaction. Je l'ai suivi pendant 15 à 30 m, puis il a disparu subitement de ma vue, pire qu'un éclair.
Je suis resté immobilisé encore 15 mn, puis j'ai remué mes mains, puis tous le corps et les membres. Je suis alors parti vers mon tracteur.
J'ai allumé une cigarette et j'ai continué mon travail jusqu'à 7 h et demi/huit heures. Monté sur mon engin, j'ai biné ma vigne qui n'est pas celle que j'ai traversé lors de mon approche puis je suis rentré chez moi vers 9 h.'
C'est en mettant au courant de son aventure M. Moisson, patron du Café des Sports que la gendarmerie a vent de la nouvelle.
Il racontera ensuite avoir vu également de petits êtres (1 m environ) dont la morphologie générale est proche de la nôtre mais qui sont manifestement étrangers à notre planète. En s'approchant d'eux, il note leur tête anormalement grosse par rapport au corps (3 fois celle d'un humain), chauve, peau blanche, longues oreilles, pommettes saillantes et charnues, avec une petite bouche circulaire. Ils portent des costumes gris-vert d'une seule pièce. Jusqu'alors penchés sur un buisson de lavande, ils semblent enfin remarquer sa présence lorsqu'il est à 8 m d'eux, et l'un deux braque alors vers Masse un petit tube qui le paralyse, mais apparemment sans lui faire perdre conscience. Il se souvient qu'il y a eu alors une sorte de communication télépathique avec ces êtres, dont il garde une impression de bienveillance. Les 2 êtres retournent ensuite à leur engin, y pénêtrent par une porte coulissante. Le bruit de sifflement recommence et l'engin plane brievement tandis que ses pieds commencent à tourner, puis il file vers l'Ouest à vive alure.
Masse ne recouvre sa capacité de mouvement que 15 mn plus tard. A ce moment, il va immédiatement examiner l'endroit où l'ovni s'est posé et remarque diverses marques au sol, ainsi qu'un trou central d'environ 30 cm de profondeur là où il avait stationné le pylône central de l'engin. La terre tout autour est détrempée. Plus tard, dans la journée, il note qu'elle s'est rapidement durcie jusqu'à avoir la consistance du ciment.
Source : [10]
[D'ou ont été extraites ces informations ?]
Le 1er juillet 1965, Maurice Masse, un agriculteur français de quarante et un ans, fait l�??observation suivante. Il est arrivé dans son champ, à deux kilomètres au nord-ouest de Valensole, au lieu-dit «Olivol», à 5 heures 30 du matin et il vient de passer une demi heure à biner les lavandes. Alors il fait la pause et fume une cigarette derrière un petit muret de pierres puis il s�??apprête à mettre en route son tracteur. Il entend alors un bruit inhabituel : un sifflement. Il pense à un hélicoptère.
Maurice Masse se relève, dépasse le muret et porte le regard sur son champ... Là-bas, à environ quatre-vingt-dix mètres, il y a quelque chose qui ressemble à une voiture de type Dauphine. Masse s�??interroge : que peut bien faire à cette heure-ci une voiture dans son champ ? Peut-être s�??agit-il de voleurs de lavande...
Masse se rapproche. Il longe une vigne tout en fixant des yeux l�??objet incongru...
A côté de l�??engin, deux personnages, chacun revêtu de la même combinaison sombre. L�??un lui fait face. L�??autre est accroupi et semble observer un plant de lavande... Maurice Masse est maintenant à dix mètres. Ces personnages sont bizarres :
Petits - environ un mètre à 1m20 de hauteur, grosse tête (« comme un potiron » dira Masse), pas de cheveux, pas de cou (la tête rentre dans les épaules). Leurs yeux sont dépourvus de sourcils, leur bouche est un simple trou.
Au côté gauche de leur ceinture est accroché un petit appareil ressemblant à un briquet rectangulaire ; il y en a un autre plus grand du côté droit. Les pilotes ont des yeux humains, mais de très grosses têtes. Ils n�??ont pratiquement pas de bouche, seulement une petite ouverture sans lèvres. Ils ne portent ni appareil respiratoire, ni casque, ni gants. Leurs mains sont petites, normales.
Leur engin, même s�??il en a vaguement l�??allure, n�??est décidément pas une Dauphine. Il a plutôt l�??allure d�??un ballon de rugby. Haut d�??environ deux mètres cinquante, il repose sur six pieds (au milieu, un pivot central - comme une sorte de tube - pénètre la terre). Le dessous de l�??appareil est à 50-60 cm du sol. Au sommet, une sorte de dôme d�??une matière transparente. Sur le côté est visible une « porte à glissière ».
Quand Masse arrive près d�??eux, ils paraissent soudain prendre conscience de son existence. Celui qui est accroupi se lève, se retourne et dirige un étrange objet vers l�??agriculteur, sans le moindre signe de peur ou de surprise.
Immédiatement, Masse est paralysé, «J�??ai été immobilisé, sans pouvoir faire un seul mouvement. Je ne ressentais rien, n�??étais pas engourdi ni contracté, simplement, je ne pouvais faire aucun geste ni remuer tête, bras, jambes ni corps.» dira-t-il aux gendarmes.
Les deux entités dévisagent Masse. Elles paraissent, échanger leurs impressions vocalement, dans une sorte de gargouillement. Les sons sortaient de leur gorge, insista le témoin, mais leurs bouches ne remuaient pas. Les yeux, eux, avaient des expressions humaines.
En privé, Masse confia que leur comportement ne lui avait pas fait peur et qu�??il avait senti chez eux plus de curiosité amicale que d�??hostilité à son égard.
Les personnages «discutent entre eux» pendant quelques instants, puis ils entrent dans leur engin avec agilité.
Il y a en effet dans le flanc de l�??engin une ouverture bien plus haute que large. Sa largeur est un tout petit peu plus grande que leur carrure et sa hauteur est un tout petit peu plus grande que leur taille. Une fois que les deux êtres sont montés, une porte à glissière monte de bas en haut à la manière d�??une porte de meuble classeur, d�??une façon qui a semblé à Masse automatique...
Maurice Masse peut maintenant les voir derrière la bulle transparente. Ils l�??observent.
«Alors j�??ai entendu un bruit sourd qui a peut-être duré trois secondes tandis que l�??appareil se soulevait de 50 cm à un mètre. Le tube qui se trouvait sous l�??appareil est sorti de terre et les six pieds se sont mis à tourner dans le sens des aiguilles d�??une montre. Tandis que les deux êtres me faisaient face.
Il n�??y a eu ni fumée sortant du tube ni poussière soulevée par l�??appareil.
Puis l�??engin s�??est incliné et il est parti en arrière, dans la direction de leur dos. Il s�??est élevé en oblique... Il allait plus vite qu�??un avion à réaction au décollage. Je l�??ai suivi pendant quinze à trente mètres, puis ne l�??ai plus vu. »
Masse demeure dans son champ comme paralysé. C�??est alors qu�??il a vraiment peur. Seul dans son champ, incapable même d�??appeler au secours. Masse pense qu�??il va mourir.
Le mot «paralysé» n�??est pas celui dont on devrait se servir à l�??occasion d�??incidents de ce genre. Masse dit qu�??il gardait sa connaissance durant toute la scène. Ses fonctions physiologiques (respiration, battements de c�?ur) ne furent pas altérées. Mais il ne pouvait bouger.
Au bout de quinze minutes, le lavandier récupère progressivement ses fonctions motrices. Il se rend sur le lieu de l�??atterrissage, découvre une trace. Au sujet de laquelle les gendarmes précisent qu�??il s�??agissait d�??une cuvette peu profonde d�??environ un mètre vingt de diamètre. Au centre de cette cuvette se trouvait un trou cylindrique de dix-huit centimètres de diamètre et d�??une quarantaine de centimètres de profondeur. L�??on apercevait aussi quatre sillons peu profonds, d�??une largeur de huit centimètres et d�??une longueur voisine de deux mètres chacun, qui formaient une sorte de croix, ayant pour centre le trou cylindrique. La terre à cet endroit était compacte.
Le long de l�??axe de fuite de l�??engin, sur une centaine de mètres, les plans de lavande étaient désséchés, ce qui fut constaté par les gendarmes de Valensole et de Digne.
La déclaration de cette observation fut en effet faite à la gendarmerie dès le 2 juillet 1965, c�??est-à-dire le lendemain. Sur place, le capitaine de Gendarmerie a constaté les traces pouvant éventuellement correspondre à un atterrissage effectif de l�??engin.
Source : [Procès-verbaux de Gendarmerie du 7 Juillet 1965, 18 août 1965, 23 Août 1965]
Source : [11]
[d'où on été extraites ces informations ?]
Le sol était détrempé, une cuvette de 1m 20 de diamètre, peu accentuée, était visible. Au centre, un trou cylindrique de 18 centimètres de diamètre (pivot) et de quarante centimètres de profondeur. Quatre sillons peu profonds, larges de huit centimètres et longs de deux mètres.
Ces deux sillons formaient une croix dont le centre passait par le trou. Aucune radioactivité n'a été constaté. A noter également que Maurice Masse planta deux ou trois fois de la lavande sur le site de l'atterrissage mais elle restait toujours morte dans un cercle de cinq ou six mètres de diamètre. Elle ne repoussa qu'en 1975, soit dix ans plus tard.
source: http://studiovni.ifrance.com/studiovni/casvalen.htm
[Sur quelle source s'appuie cet article ?]
Alors qu'il s'est levé de très bonne heure ce matin-là, Maurice Masse va se trouver confronté avec une apparition des plus insolites. Deux nains à bord d'un engin en forme d'�?uf renversé lui font face. Ils le paralysent avant de disparaître, laissant notre témoin figé pendant quelques minutes dans son champ de lavande. Ce cas très connu laisse pourtant en suspens bien des interrogations�?� et beaucoup d'indices méritent une analyse approfondie.
Les faits:
Depuis une semaine, Maurice Masse et son père travaillent quotidiennement dans leur champ et remarquent chaque matin, des dégâts causés aux lavandins, comme si quelqu'un avait pris, chaque nuit, des échantillons de ces plantes. Les plants ne sont pas arrachés, mais des pousses sont coupées ou plutôt cassées et emportées. Ce matin du premier juillet 1965, Maurice Masse a quitté son domicile vers 5 h.
Vers 5 h 45, avant de mettre en marche son tracteur qui stationne derrière un clapier (tas de pierrailles de 2 m de haut), il allume une cigarette, lorsqu'il entend un bruit insolite de courte durée qui attire soudain son attention " comme un sifflement qui remplissait toute la campagne " dont il ne localise pas l'origine. Il ne pouvait en effet rien voir de l'endroit où il se trouvait. Voulant vérifier s'il s'agissait d'un hélicoptère s'étant posé ou non dans son champ de lavande, il s'est donc porté dans la direction d'où était parvenu ce bruit.
Sortant de derrière le clapier, il voit effectivement, à 90 mètres, un engin posé dans son champ. Mais sa forme rappelle plutôt celle d'un ballon de rugby. Il s'en est approché en longeant une vigne située le long de son terrain et observant constamment ce qui se passait. Du volume d'une Renault " Dauphine " et de couleur mate, il est posé sur six pattes et un pivot central. Il ressemble à une monstrueuse araignée
" J'avais d'abord pensé à une Alouette de l'armée, mais j'avais l'habitude de voir ces hélicoptères qui atterrissent souvent sur mon champ ou à côté, et je ne manque pas de m'entretenir avec les pilotes qui sont bien souvent des chasseurs comme moi. En contournant le clapier, je m'avance avec précaution, à travers le vignoble, en pensant prendre des gens la main dans le sac. Arrivé au bord du champ, je vois deux petits êtres. Hésitant quelques secondes, je me décide à m'approcher davantage. [Deux êtres qui n'étaient pas des hommes se trouvaient au pied de l'appareil. Ils étaient accroupis, l'un lui tournait le dos, l'autre lui faisait face. Ils regardaient, lui semble-t-il, un plant de lavande]
" Lorsque je suis arrivé à sept mètres d'eux, celui qui était tourné dans ma direction m'a alors aperçu. Il a dû faire un signe à l'autre, tous deux se sont redressés, celui qui avait le dos tourné a fait volte-face et a pointé un tube dans ma direction qu'il prit dans un étui sur son côté droit; à ce moment-là, j'ai été totalement immobilisé. Je ne ressentais rien, je n'étais pas engourdi ni contracté mais je ne pouvais pas faire un seul geste. J'ai très bien distingué que celui qui m'avait paralysé remettait de la main droite, dans l'étui qu'il portait à gauche, ce fameux tube.
Ces deux êtres sont ensuite restés quelques minutes discuter en me regardant la plupart du temps. J'ai remarqué que leurs yeux bougeaient et j'entendis une sorte de gargouillement provenant certainement de leur gorge. Ils n'avaient presque pas de cou tant leur tête était rentrée dans les épaules. Ils semblaient se moquer de moi, pourtant leurs regards n'étaient pas méchants, tout au contraire.
Au bout de quatre à cinq minutes, ils retournèrent, avec une agilité surprenante, dans leur appareil en s'aidant de la main droite, puis de la main gauche. Une fois montés à bord, une porte à glissière se referma d'une façon qui m'a semblé automatique, de bas en haut, de la même manière qu'une porte de meuble.
Tandis que les visiteurs me faisaient face, l'appareil est parti en arrière, dans la direction opposée à leur orientation. Il s'est élevé en oblique plus vite qu'un avion à réaction. Je l'ai suivi pendant quinze à trente mètres, puis il a disparu subitement de ma vue, pire qu'un éclair.
Je suis resté immobilisé encore quinze minutes, puis j'ai remué mes mains, puis tous le corps et les membres. Je suis alors parti vers mon tracteur.
J'ai allumé une cigarette et j'ai continué mon travail jusqu'à 7 h et demi/huit heures. Monté sur mon engin, j'ai biné ma vigne qui n'est pas celle que j'ai traversé lors de mon approche puis je suis rentré chez moi vers 9 heures. C'est en mettant au courant de son aventure Mr Moisson, patron du " café des sports " que la gendarmerie a eu vent de la nouvelle. "
source: UFOmania n°22 © Décembre 1998
|